... Déjà un mois de passé aux Etats-Unis! Je me décide enfin à vous narrer mes joyeuses aventures dans la belle ville de Seattle (avec dix jours de retard, quand même). Je m'excuse pour ceux qui seraient passés sur mon blog, mais je me suis contentée de copier/coller en gros ce que j'y avais déjà écrit, j'ai la flemme et demain je commence tôt.
Alors alors, Seattle.
Tout a commencé lorsque nous sommes montés ("és", parce qu'on est cinq stagiaires des deux sexes à faire les fous) dans le van de l'équipe n°1. L'équipe n°1, ce sont les trois stagiaires qui logent dans une maison blanche près de l'entreprise où nous faisons notre stage. On dit LA maison blanche, d'ailleurs. L'équipe n°2, c'est Eliane et moi-même. Blablabla.
Nous sommes donc montés dans le Van (on va l'appeler comme ça, avec un grand V, étant donné qu'il est le fier destrier de la plupart de nos sorties à cinq, du fait de sa consommation d'essence inférieure à celle de notre pick up truck et également du nombre de places assises qu'il permet) vendredi à 15h45 muy exactamente , et arriba arriba, Seattle on arrive, "almost there", plus que 8h30 de route avant d'être là-bas.
Oui, c'est le nôtre. Et le drapeau c'était juste pour frimer sur la highway (quoiqu'ici, lorsque tu as un drapeau américain c'est plus pour te fondre dans la masse que pour frimer), d'ailleurs on a pu frimer près de cinq minutes avant que le susdit drapeau s'envole gaiement au-dessus de l'autoroute.Au bout de deux heures, léger dégonflement de la motivation joyeuse du départ. Bouchon à l'entrée de l'Etat de l'Oregon, mais du genre bien bouché, avec les gros pick up en travers de la route et les gens en train de pique-niquer, assis par terre à côté de leur voiture.

Qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour abattre un prétendant à Seattle. On est allé faire des bisous à un cheval dont l'enclos bordait la highway, on a mangé des chips, on a cueilli de belles fleurs bleues, puis au bout d'une trentaine de minute on a pu repartir. Cause de cet arrêt intempestif : un truck a eu un accident. Plutôt impressionnant de voir ce gros tas de ferraille, les roues en l'air, couché au bord de l'autoroute.
Et donc, on a roulé, roulé, mangé au B*rg*r K*ng, dormi dans un Machin Inn et roulé, je ne vous raconte pas les 8h30 de route quand même.
Finally, la forêt qui bordait la route s'est dégagée, et HOOOO, Seattle et ses buildings se sont profilés au loin, au bord de la baie qui clapotait doucement (enfin, je suppose qu'elle clapotait comme toutes les eaux qui clapotent, quoi). Nous étions dans l'Etat de Washington...
This endless war... Comme on est des pros du road trip, on avait repéré où on pouvait se garer dans la ville pendant qu'on visitait, et toujours parce qu'on est des pros, on a fait en sorte que cela soit au pied du célèbre
Space Needle.
Le premier qui demande ce que c'est, je lui envoie une chicken frie toute molle du B*rg*r K*ng. C'est célèbre, je vous dis.

Derrière ce beau Space Needle, il y avait un bâtiment rigolo (sérieusement rigolo) , le museum de la Science-Fiction.
Ça faisait du bruit, ça avait une forme bizarre. Hobi, tu aurais adoré. On a vu des trucs de folies.
Un bus, un vrai. Il porte les vélos sur son nez. Il y avait aussi des choses un peu plus effrayantes :


Avec toutes nos petites pattes, nous avons traversé quelques rues jusqu'à Pike Place Market, qui fait partie des endroits à voir à Seattle.


Il y a un très grand marché, tout au long de la rue, des deux côtés. C'est aussi à cet endroit que l'on peut observer un atelier artisanal de fabrication de fromage.

Mais bon, cela fait un mois que je travaille dans une fromagerie, alors je n'ai pas été très impressionnée. Oui, je fais ma blasée. On trouve à peu près tout et n'importe quoi là-bas.
Des fruits énormes et bien colorés. Si les fruits pouvaient être bling-bling, ceux-ci auraient été incrustés de strass. 
À Pike Place Market, il y a aussi un gros cochon en métal, l'emblème du marché, en quelque sorte. J'ai posé sur le cochon, mais je vais vous épargner ça. En revanche, vous n'échapperez pas à la photos des
empreintes des pattes du cochon.

Il y a des personnes qui n'ont pas l'air très normales, non plus.
À chacun son truc. En France, on porte bien le béret n'est-ce pas?
Même les véhicules sont étranges, à Seattle :
Naaan, je plaisante, c'est un truc à touristes (ce que j'étais, mais moi personne n'aurait pu me faire monter là-dedans). Ici, tu peux mendier sans te prendre au sérieux.
Au moins, il annonce la couleur. On a trouvé le premier, TOUT TOUT premier Starbucks du monde, il est à Seattle sur Pike Place Market.
Il est petit et n'a même pas d'auréole, mais c'est bien le premier, ça méritait une photo.
Sinon, j'ai réussi à dénicher un souk à Seattle.

Ainsi que le paradis :

Avec des anges en costard et tout!

J'en ai acheté un, d'ailleurs. Love at first sight.
Celui-ci, c'est le mien! Avec son petit noeud pap', je ne pouvais que craquer. Au premier abord, il s'est montré un peu timide, gauche...

... Mais rapidement, la passion a pris le dessus (oui, ça c'est du délire, hein...)

Tout ça, en flânant entre les buildings et gratte-ciels de Seattle.

Pas de quoi être malheureux.
On a visité quelque chose de fort sympathique, à savoir, l'Underground Tour. Il faut savoir (chaque fois que je dis ça, j'ai l'impression de faire une khôlle de prépa) que lorsque Seattle a été construite pour la première fois, elle était en bois. Et bien évidemment, pof, Grand Incendie, trente blocs de la ville ont été entièrement détruits. Du coup, les Seattleliens (if you see what I mean) ont réfléchi une seconde, ont décidé de reconstruire tout ça en briques, et ont eu également l'idée de construire la nouvelle ville par-dessus l'ancienne, mais en la surélevant de quelques mètres. Seattle étant au bord de la mer, et la mer ayant des marées, cela permettait de faire fi des inondations causées par la dite marée dans certains quartiers de la ville (ah ben oui, les pauvres, ils ont tout eu là-bas). ET DONC, nous sommes allés nous balader dans ce Seattle souterrain, dans le cadre de l'Underground Tour (l'underground n'étant pas par définition ce qu'il y a de plus sécurisé, pour visiter cette partie de Seattle il faut passer par cet Underground Tour, qui n'est ni plus ni moins qu'une visite guidée d'un bout du fameux sous-Seattle).


Han, ils avaient déjà les toilettes à cette époque?




Pendant le tour, j'ai regardé aussi par terre, parce que j'adore la relation qu'ont les nord-américains des USA avec les chaussettes.
Après ça, ça a fait du bien de ressortir au grand jour!


La balustrade le long du quai, le menton posé au creux des poings, le regard sur l'eau...



Bon, puis toujours sur les quais, j'ai eu l'immeeeeense bonheur d'agrandir ma collection de taxis. Après les yellow cabs, voici le orange cab et le lime cab.


Sans aucun rapport, on a aussi trouvé des gens qui faisaient des claquettes.

Oui, Seattle c'est la folie.
Nous sommes allés au resto, où nous nous sommes sustentés de coquillages, crustacés, et jolis poissons.
Je n'ai pris que la salade d'entrée en photo, il n'y avait même pas de crevettes dedans, mais c'était tout vert. Et ça m'a fait un choc, après tous les restos à hamburgers où j'ai mangé depuis que je suis ici.

J'ai pris aussi le pain en photo, parce que je ne sais par quel miracle, il avait une croûte croquante, une mie fondante, et était encore tout tiède. C'est le premier produit de boulangerie que j'ai pu réussir à appeler "pain" depuis mon arrivée aux Etats-Unis.

Seattle de nuit est belle aussi...


On a fait la fête et tout, blablabla. Après cette nuit de floulie (comprenne qui pourra), quelques heures de sommeil réparateur dans un motel (là c'est le dimanche matin :

et un bon petit-déjeuner (cookie à la cannelle et muffin à la farine de maïs et myrtilles, made in la meilleure boulangerie de Seattle, d'après un gentil monsieur qui passait au moment où on s'extasiait devant la vitrine :


C'est grave, je mets même des photos dans mes parenthèses maintenant), nous sommes retournés un petit moment aux abords du Pike Place Market, pour admirer la baie une dernière fois avant de partir.
Holàlà!, c'est Robinson Crusoé, là, à gauche!



Voilà, et comme à l'aller il y avait 8 heures 30 de route, il ne fallait plus traîner, byebye Seattle, on est remonté dans notre beau Van.
On a quand même fait un mini-arrêt dans Chinatown, avant de quitter définitivement la ville.
Ça, c'est la porte de Chinatown, mais il faut se méfier, il apparaît que les pigeons apprécient particulièrement de déféquer sur ses poutres.



Et voilà, ce week-end est passé très vite, on s'est rempli les yeux et le coeur...
La highway dans l'Etat de l'Oregon, au retour...
MV et Eliane.